Goodbye farewell

Boîte noire

Je suis planté dans une allée de la Boîte noire, devant la rangée dévalisée des films de Fellini. J’erre en cherchant la perle rare, le Sokourov introuvable, le De Sica qu’on aurait oublié, les Keaton qu’on aurait rangés au mauvais endroit, mais il n’y a plus rien. La Boîte noire est vide, déjà. Il ne reste que ces gens qui, comme moi, farfouillent les allées comme des vautours, revivant en raccourci les films qui ont marqué leur vie, riant encore devant le Bananas de Allen, s’émouvant devant la copie de Boyhood qu’ils se surprennent de trouver encore là. Ils repartent quelques films sous le bras, en souvenir du bon vieux temps, et avec eux la Boîte noire gagne peu à peu l’oubli, le local se vide de ce qui l’a si bellement animé.

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