Le Parlement du Québec a été évacué d’urgence hier, quelques instants après qu’on eut retrouvé les restes d’un avion de papier, lancé par un adolescent reconnu pour son caractère impétueux et violent par ses professeurs.
C’est un gardien du Parlement qui a ramassé l’avion en après-midi, examinant aussitôt les dégâts causés sur le mur. « Un petit repli dans le mur, un point, une tache blanche dans la brique », selon ses propres mots, l’ont poussé à sonner l’alarme, évacuant d’un même élan le Parlement de ses centaines de fonctionnaires et de visiteurs.
L’état d’urgence a aussitôt été décrété, forçant le premier ministre à se retirer dans une chambre prévue en cas d’attentats. La SQ s’est aussitôt emparée du dossier et a établi que c’est un vent violent qui avait dévié l’avion de sa trajectoire, menaçant ainsi le plus grand symbole de la démocratie québécoise. L’enquête a aussi pu établir que c’est Esteban Mendoza, un activiste plusieurs fois pointé du doigt par ses professeurs, qui a lancé l’avion de toutes ses forces. Des sources racontent qu’au moment de passer à l’acte, il aurait crié : « À nous deux, Bombardier! »
On ne sait toujours pas si le jeune activiste récidiviste fera face à des chefs d’accusation, lui qui s’est adressé aux médias dans un plaidoyer laconique : « Je ne ferais pas de mal à un mur, mon père était maçon. » Interpellé plus tard par la SQ, le vent n’aurait pas soufflé mot sur ses intentions attentistes, quittant les agents en bourrasque.
Ce n’est que quelques heures plus tard que les évacués ont pu regagner le Parlement. Les autorités sont toujours à la recherche de la boîte noire du volatile kamikaze, qui pourrait fournir des informations clés à l’enquête. Philippe Couillard a dit ne pas fléchir devant de tels attentats, assurant la population qu’il se ferait « l’ardent défenseur de la démocratie, contre vents et marauds. »